Du Domaine De Mama Diwa

Du Domaine De Mama Diwa Cane Corso

Cane Corso

la Caudectomie ou la coupe de la queue

la Caudectomie ou la coupe de la queue



En photo les queues  de Fakir-Diwa & Félix Frenck-Kiss du Clos d' Attila sur l' ile de la Réunion (
France-DOM) ou la caudectomie est autorisée.

La France ayant ratifié la Convention Européenne pour la protection des animaux de compagnie
(Loi-N°2003-628 du 8 Juillet 2003) interdisant la coupe de la queue et des
oreilles, mais a néanmoins exercé son droit de réserve, en vertu du
droit laissé à chaque pays de demander une dérogation temporaire (cf. Art 21 Réserves), à l'interdiction de la caudectomie.
Celle-ci est donc toujours autorisée en France.


Pourquoi la tradition voulait que l'on coupe les oreilles et queue du cane corso ? Cette tradition remonte bien avant l'antiquité,
les fermiers avaient pris l'habitude d'essoriller et de couper les
queues de leurs chiens affectés à la garde de leurs fermes et des
troupeaux, servant également occasionnellement à la chasse pour deux
raisons géographico-fonctionnelles : afin de leur éviter de
nombreuses blessures inutiles, souvent occasionnées seules, notamment
dans l'épais maquis méditerranéen composée de broussailles rugueuses et
épineuses, mais aussi sur les sols jonchés de rocailles, parfois
tranchantes comme des lames de rasoirs.
Mais aussi afin d'atténuer les risques de blessures souvent graves lors
d'affrontements avec les divers prédateurs et nuisibles présents dans
les campagnes du Midi italien, comme le loup et les chiens errants, mais
aussi le blaireau, le renard, la fouine, la genette, le chat sauvage
etc. Et bien évidemment pour les mêmes raisons précitées concernant les chiens destinés à la chasse.La
coupe de la queue était généralement faite de manière dirons nous, plus
douce, le paysan plaçait un fil de coton, bien serré à la longueur
souhaitée, placés généralement vers la 4ème vertèbre coccygienne.



Au bout de quelques jours l'extrémité de la queue s'asséchait et tombait
d'elle-même, à la manière d'une brindille morte. Ou bien le paysan
effectuait la coupe de la queue tout simplement aux ciseaux ou sécateur au plus tard vers le 3e jour après la naissance.
Le paysan devait être vigilant, car le point de coupe se trouve entre
deux vertèbres, la longueur adéquate était établie par une largeur de
pouce de la racine de la queue (de l'anus) à son extrémité, soit 2,5 cm.
Après avoir fixé le point de section, le paysan coupait la queue d'un
seul coup sec de ciseaux sans hésiter et la cicatrisation s'ensuivait
sans difficulté. Pour prévenir l'hémorragie, normalement très bénigne,
il pouvait avant l'amputation placer une ligature au-dessous du point de
section. Le lien pouvait être enlevé quelques heures plus tard. D'après
les paysans les amputations effectuées suivant ces indications
garantissaient un maximum de réussite bien plus rapide que la méthode du
fil.